Espace Hamelin, 17 rue de l’Amiral Hamelin , 75116 PARIS
Trois fois plus léger que l’acier, l’aluminium est le matériau de la mobilité ! Il est utilisé dans tous les moyens de transport actuels :
Dès 1937, l’ingénieur Grégoire présentait une Hotchkiss à structure d’aluminium moulé au Salon de Paris. Aujourd’hui, toutes les voitures contiennent une part élevée d’aluminium : carter, bloc-moteur, radiateur, jantes, etc. Une étude publiée par Ducker Worldwide en coopération avec European Aluminium montre que le taux d’aluminium dans les voitures produites en Europe a presque triplé entre 1990 et 2013, passant de 50 kg à 145 kg. Ce niveau devrait atteindre 160 kg en 2020, et même 180 kg si les voitures de petite et moyenne taille suivent cette évolution constatée sur les plus gros modèles.
Grâce à l’aluminium et à ses alliages, le poids de la structure d’un avion a été considérablement réduit. Aujourd’hui, le pourcentage des alliages d’aluminium utilisés dans la construction des cellules d’avion avoisine 80 %. De par sa légèreté, l’aluminium est devenu indispensable à tous les grands programmes mondiaux : Airbus, Boeing, fusée Ariane…
L’aluminium, très résistant à la corrosion, même en milieu marin, entre dans la fabrication des coques, mâts et superstructures des bateaux de plaisance, des ponts et superstructures des paquebots et navires de commerce. L’aluminium, du fait de sa légèreté, a permis le développement des NGV (navires à grande vitesse), notamment des ferries rapides pouvant atteindre une vitesse de 50 nœuds.
Le TGV à deux niveaux est né du besoin d’accroître, à longueur de rame égale, la capacité des TGV classiques, de façon à pouvoir faire face à la croissance de la demande sans création de nouvelles infrastructures. Le TGV “ duplex ” a ainsi une capacité de 40% supérieure à celle de son homologue à un étage, tout en gardant, comme lui, une charge à l’essieu inférieure ou égale à 17 tonnes. Cette performance n’a été rendue possible que par un allègement considérable du matériel, grâce à l’aluminium, qui permet : Des capacités d’accélération et de freinage intéressantes ; La diminution de la charge à l’essieu tout en augmentant la capacité en passagers ; La réduction des efforts entre les roues et les rails, donc de l’usure de la voie. De plus, sa malléabilité a permis la conception de profilés de grande longueur favorisant le développement de nouvelles structures pour les voitures de TGV. Enfin, les caractéristiques mécaniques de l’aluminium ont permis, tout en assurant le confort des passagers (suspension, maîtrise des vibrations), de répondre aux exigences de résistance et de sécurité propres à un train à grande vitesse en cas d’accident : Non encastrement de l’obstacle sous le train, Absorption de l’énergie de déformation dans des zones prédéfinies, Absence de variation de l’espace vital où se trouvent passagers et personnel, Absence de chevauchement, Absence de rupture des fixations des équipements et des aménagements dans les espaces où se trouvent passagers et personnel. Compte tenu de ces qualités, l’emploi de l’aluminium dans les matériels ferroviaires, longtemps réservé aux équipements et aménagements intérieurs des véhicules, gagne de nos jours les structures mêmes des voitures, qu’il s’agisse de trains grande ligne comme le TGV duplex ou de matériels urbains et suburbains, trains de banlieue, métros, tramways…